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Qu'est-ce que le BDSM ?

Dernière mise à jour : 10 nov. 2023


L'acronyme BDSM tout d'abord est une abréviation pour « Bondage, Domination, Soumission, Sado-Masochisme ». Ce sigle désigne un ensemble de pratiques sexuelles et contractuelles qui en général utilisent la douleur, la contrainte, l'humiliation érotique ou la mise en scène de divers fantasmes sexuels. Il y a beaucoup d'idées reçues sur les pratiques qui continuent à circuler et donc un bon nombre de personnes qui pourraient être tentées... Mais par où commencer ?


Le BDSM de base est une catégorie sexuelle qui doit mettre en avant :

  • Le consentement,

  • La bienveillance,

  • Le respect,

  • La découverte,

  • Le dépassement de soi en ayant une considération des limites de l'autre.

Dans le BDSM, il y a très souvent une implication de relation de pouvoirs entre chaque participant, évidement ce n'est pas une obligation (comme partout j'ai envie de dire). Le problème du terme BDSM, c'est que c'est devenu un terme fourre-tout. On va utiliser "BDSM" pour des communautés ou des activités qui vont sortir du cadre d'une sexualité traditionnelle. Ce qui peut parfois "faire peur" aux débutant de la pratique. Les pratiques BDSM, avec les "scènes", n'impliquent pas nécessairement des rapports sexuels au sens strict du terme.


Une des premières recommandations pour débuter le BDSM est de le commencer... en douceur ! Il faut parler avec la/les personne(s) avec qui vous allez pratiquer, de définir chacun vos limites, ce que vous voulez découvrir, ce que vous aimez. La communication est essentielle, comme partout encore une fois.


Si vous ou votre partenaire avez du mal à avoir ce genre de conversation, vous n’êtes probablement pas prêts pour le BDSM.


S’il n’y a pas de consentement, ce n’est pas du BDSM Oz Bigdownunder.

Pour débuter la communication, ou même pour avoir des idées de quoi faire ou ce qui existe dans les pratiques BDSM, on peut se renseigner sur les check-list qui existent déjà sur internet.

Et autre point important de base... la pratique et les pratiquants du BDSM ne sont pas des détraqués, et ne veut pas dire que quelque chose ne va pas chez nous. Donc vous pouvez être rassuré et ne pas avoir honte de vos envies et pratiques.

Et justement si vous ne vous sentez pas rassuré de parler de vos pratiques et envies... c'est que vous n'êtes peut-être pas prêt et ce n'est pas grave et il faut prendre le temps.

Il faut aussi prendre en compte que deux personnes pratiquant le BDSM peuvent ne pas être compatible, car il y a tellement de sous-catégories que les personnes peuvent ne pas être en accord sur sur leurs envies. Une personne peut adorer le shibari mais détester l'impact et inversement... ils ne seront donc pas compatibles sur ce point et n'auront pas d'intérêt de pratiquer ensemble (mis à part découvrir le monde de l'un et de l'autre).



Le Safeword

Un des points essentiels du BDSM est le fameux SAFEWORD, qui va permettre d'arrêter directement la séance si la personne ne se sent pas en sécurité, dominant ou dominé ! Il ne faut pas croire que le safeword est réservé exclusivement au dominé car le dominant peut ne pas se sentir à l'aise et demander aussi à arrêter la séance pour sa et la sécurité de tous. Une des règles du safeword est de ne pas utiliser le "non" ou "arrête" car dans l'action on peut par réflexe sortir des mots de ce genre. Il faudrait avoir des mots complètement différents comme les basiques "jaune", "rouge".



Mais pourquoi on pratique le BDSM en fait ?

Les adultes cherchent parfois à ressentir de la douleur pour stimuler le plaisir sexuel et l'excitation. Beaucoup pense que ces deux points sont incompatibles mais pour d'autre la douleur et le plaisir peuvent être associés dans le contexte sexuel. En effet quand il est bien fait, le BDSM semble pr&senter des avantages pour l'épanouissement sexuel voire la relation de couple.


  • Resserrer la confiance mutuelle entre amants. Car quand une personne tient un fouet dans la main et que l'autre est attachée... il y a obligatoirement une relation de confiance qui doit se faire entre les deux pour que la séance se passe bien.

  • Inverser les rôles dans le couple et de transgresser les codes. Avec la possibilité de réaliser des fantasmes comme le pegging, ou d'inverser les rôles de domination (qui domine habituellement est dominé finalement, et inversement).

  • La détente ! Les pratiques BDSM permettraient de décompresser plus qu'un rapport sexuel "classique". Elles vont jusqu'à procurer une libération d'hormones (dopamine et sérotonine) plus élevée et cet état de conscience libérée.

  • Le plaisir ! La douleur lorsqu'elle est voulue et choisie peut être agréable. Dans le cerveau plaisir et couleur sont tous les deux impliqués dans le système de récompense.

  • Casser la routine ! Le BDSM donnerait une immense sensation de stimulation, d'excitation et de désir. Il créerait même une rupture avec le monde réel, une pause dans la vie de tous les jours.

L'aftercarE ?

L’aftercare est une facette indispensable de toute activité sexuelle BDSM. Mais c'est une pratique qui possède de nombreux avantages qui devrait être adoptée après n'importe quel rapport sexuel. C'est donc une période de soins et de caresses que dominateurs et soumis se donnent l'un à l'autre pour répondre aux besoins physiques, psychologiques et émotionnels. La plupart du temps, l’aftercare arrive à la fin de la séance BDSM, mais peut également avoir lieu pendant, si la pression est trop forte par exemple. Lors de ce moment, les personnes en profitent pour débriefer, ce qui a été apprécié, les points à améliorer pour la prochaine fois, le vécu de chacun, etc.


Cette "pratique" rend le sexe meilleur, qu'il soit vanille ou BDSM, par le biais de la communication entre les partenaires, par la douceur et la présence de câlin. Elle va venir créer de la complicité, un sentiment de sécurité, de l’apaisement physique et psychique. Et ça que ce soit sur une relation suivie, un couple, un coup sans lendemain...

C'est essentiel pour des personnes qui ont cette tendance à se sentir triste après le sexe, souffrir de sexblues ou de dysphorie postcoïtale (et oui c'est normal pas de panique).



Et quel genre d'aftercare ?

  • une petite douche pleine de douceur.

  • des câlins en veux-tu en voilà.

  • un petit massage.

  • des caresses.

  • de la crème pour adoucir les zones touchées par des possibles impacts.

  • une petite discussion ou un échange pour savoir ce qui vous a plu ou pas.

  • être attentif à l'autre simplement...

Dans un autre post nous reviendrons sur le BDSM pour donner des conseils sur comment le pratiquer, et surtout quels accessoires de base pour débuter. Restez créatifs et n'ayez pas honte... plus on s'amuse mieux c'est !



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